mardi 6 août 2013

A CHACUN SON DEERSTALKER (partie 2)

Stewart GRANGER (1976)
On continue avec quelques photos d'acteurs ayant porté le fameux chapeau
 maintenant entré dans la légende Holmesienne...

Michael CAINE (1988)
Peter COOK (1978)


dimanche 3 juin 2012

A CHACUN SON DEERSTALKER... (partie 1)

Tim Preece (1971). Théatre
Tom Baker (1982). Mini série
Matt Frewer (2001). Téléfilm
Raymond Gerome (1974). Théatre
Alors que ce chapeau mythique identidiant immediatement Holmes, n'apparait pas dans l'oeuvre de Conan Doyle, nous avons voulu faire un tour d'horizon non exaustif des différents interprètes qui l'ont porté.
Le fameux chapeau apparait dans des gravures de Sidney Paget et dans les premiers films sur notre cher detective.

Jeremy Brett (1988). Série
Benedict Cumberbatch (2011). Série
Anthony  D.P Mann (2011). Téléfilm
Roger Moore (1976). Téléfilm
Nicholas Rowe (1985). Film
John Neville (1965). Film



UN SHERLOCK HOLMES ITALIEN

En 1968, la Rai lance une mini série sur Sherlock Holmes, 100 % italienne.
Cette série comprend deux aventures: Le chien des Baskerville et La Vallée de la peur. Chaque aventure est constituée de 3 épisodes chacun.

Dans les rôles principaux, on retrouve Nando Gazzolo qui interprète le detective consultant et Gianni Bonnagura dans celui de son fidèle acolyte.
La réalisation est confiée à Gugilemo Morandi. Difficile d'en savoir plus, car nous ne l'avons jamais visionnée.

lundi 27 décembre 2010

SHERLOCK HOLMES REVIENT...SUR FRANCE 4

L'année ne pouvait pas mieux commencer pour le résident du 221 B Baker Street, puisque dès le 1er janvier, France 4 diffuse à 20 h35 le pilote de la série produite par la BBC: SHERLOCK, UNE ETUDE EN ROSE.
La série qui compte 3 épisode pour l'instant, est produite et conçue par David Moffat (Dr WHO, également scénariste du prochain Spielberg: TINTIN ET LE SECRET DE LA LICORNE) et Mark Gatiss. Elle se veut resolumment moderne puisque l'action se passe au XXI eme siècle dans le Londres actuel. Paradoxalement, les concepteurs ont voulu rester très fidèles à l'oeuvre de Conan Doyle puisque l'on y retrouve Mrs Hudson, Mycroft Holmes, Moriarty et biensur l'inspecteur Lestrade.

Le pilote reprends la trame du livre: A STUDY IN SCARLET: Le Dr Watson, médecin militaire revient d'intervention en Afghanistan blessé et très éprouvé moralement. Un de ces amis lui parle d'un jeune détective misanthrope qui recherche un colocataire pour partager un appartement. Les deux hommes aux abords très différends vont vite avoir besoin l'un de l'autre et Holmes va proposer à Watson de l'accompagner pour résoudre une de ces enquêtes sur les traces d'un assassin qui obligerait des individus à se suicider devant lui...
Ce pilote avec 7,5 millions d'anglais devant leurs postes soit 30,4 de part d'audience a battu des records d'audience.
Wait and see...

mardi 18 mai 2010

THE MAN WHO DISAPPEARED (1951)


On peut repprocher beaucoup de choses à internet, mais quel bonheur quand on peut découvrir des trésors cachés. C'est le cas, sur Youtube, avec ce pilote inédit en France, d'une série sur Sherlock Holmes, datant de 1951.
THE MAN WHO DISAPPEARED est inspiré de la nouvelle de Conan Doyle "l'homme à la lèvre tordue". Cette production anglo-américaine de 26 minutes n'eut malheureusement pas de suite.
John Longden, acteur anglais né dans les colonies britanniques en Indes, connu pour ses rôles dans plusieurs films d'Hitchcock et pour sa participation dans la série THE ADVENTURES OF ROBIN HOOD, interprète le célèbre détective.
Et c'est Campbell Singer qui se glisse dans la peau du Dr Watson.
http://www.youtube.com/watch?v=_PwI4dJsj5E (l'adresse du lien si vous voulez voir le pilote en version originale).

dimanche 14 mars 2010

UNE PETITE HISTOIRE

Voilà une nouvelle, sans prétention, que j'ai appelé:

L’ASSASSINAT DE SHERLOCK HOLMES ET DU DOCTEUR WATSON
par Stéphane Roulier.


Le docteur Watson referma son journal. Une fois de plus, il restait songeur quant aux nouvelles qu’il avait lues… Sherlock Holmes de son côté, posa son violon sur la table. Il regarda son fidèle ami, en souriant…

« Hé bien, Watson qu’est ce qui vous tracasse ?
- oh rien d’important, Holmes…J’ai eu en lisant ce journal, un sentiment contradictoire
- lequel ?
- Je lisais la rubrique des faits divers… et comme ces dernières semaines, je la trouvais bien pauvre…
- vous devriez vous réjouir, non ? » répondit Holmes.
Watson se leva et commença à arpenter la pièce.
« Oui, sûrement. On dirait que le crime recule dans notre bonne vieille capitale, donc forcement en tant que citoyen de Londres, je suis plutôt heureux… En même temps, je me dis qu’il y a de moins en moins d’affaires vraiment intéressantes… et que...
-et que ?
-et bien… C’est dans ce genre de circonstances, dans ses périodes très calmes, ou le crime sommeille, que vous êtes le plus désœuvré, Holmes. L’ennui vous envahit inexorablement, et vous tombez, à chaque fois, dans une sorte de dépression… Malheureusement l’issue reste toujours la même : votre fameuse solution à 7%... Comme je suis votre médecin, mais surtout votre ami, même si c’est légal, je ne peux pas cautionner de tels actes » ajouta Watson, l’air résigné.
Holmes prit du tabac dans sa tabatière en or massif, celle ornée d’une améthyste dessus, puis bourra sa pipe et l’alluma. Il tira une longue bouffée. Une énorme volute de fumée bleue flotta dans la pièce. Il fixa ensuite son compagnon pendant un moment qui parut interminable.
« Soyez sans crainte, j’ai l’intime conviction qu’après une période aussi calme en mystères, quelque chose de gigantesque va surgir… Une affaire des plus palpitantes…la plus compliquée, la plus retors, la plus machiavélique… L’enquête qui sera le summum de ma carrière… J’en suis persuadé, mon cher Watson… Soyons patient d’ici là… La criminalité n’est pas éradiquée, elle a encore de beaux jours devant elle…
- si vous le dites, Holmes, sinon vous vous retrouverez bientôt sans profession…Sur ce, je vais me coucher, bonne nuit » répondit Watson.
Holmes lui fit un petit signe de la tête, et le docteur se leva, quand on frappa à la porte… Watson en maugréant sur l’heure tardive pour une visite, demanda qu’on entre. Mrs Hudson, très lentement, ouvrit et rentra. Watson n’eu pas le temps de lui demander ce qu’elle voulait, qu’elle sortit un révolver et tira sur le médecin, par deux fois. La première balle atteignit l’épaule mais la deuxième, le toucha en plein cœur.
Sherlock Holmes regarda pétrifié, mourir son seul ami sous ses yeux. Il n’eut pas le temps de prendre sa canne ou son pistolet à double détente, Mrs Hudson pointait son arme sur lui…
« Enfin ! Depuis le temps que j’attends ce moment, laissez- moi savourer ma victoire ». Pendant qu’elle prononçait cette phrase, la voix de Mrs Hudson mua et devint très masculine. L’homme, puisqu’au final c’en était un, enleva son postiche et son faux nez.
« Vous voyez, mon cher Holmes, moi aussi je suis passé maitre dans l’art du déguisement
- Moriarty…. Vous l’avez abattu comme un chien, à bout portant.
- j’aurais pu au contraire trouver une autre façon de le tuer, avec pourquoi pas d’atroces souffrances. Alors, remerciez- moi, plutôt. La seule chose qui me désole, c’est que vous et votre ami ne serez plus là pour assister à mon triomphe, mon règne sera total…incontestable.
Et « le génie du mal » partit dans un éclat de rire sardonique.
« Adieu Holmes » lâcha le professeur Moriarty en visant la tête du détective. Le coup parti, il ne laissa aucune chance à Sherlock Holmes.
A même le sol, les corps de ces deux grands héros, gisaient dans une mare de sang.


Le rideau tomba. L’immense salle du Royal Opéra House demeura silencieuse un long moment. Puis on entendit quelques vagues applaudissements, mais qui furent vite couverts par des huées et des sifflets. Pour la première fois, les acteurs ne vinrent pas saluer le public. Ensuite, les spectateurs ne regardèrent plus la scène mais tous ou presque se retournèrent pour voir notre réaction.
Nous étions placés au balcon (Holmes n’aime pas être dérangé pendant une pièce de théâtre… En règle générale, Holmes n’aime pas être dérangé du tout). Je devais avoir une mine blafarde, je me trouvais encore sous le choc… A la fin de la pièce, certainement mu par la surprise, j’avais eu comme un haut le cœur… Sherlock, lui ne laissait rien transparaître, un petit sourire se dessinait même sur ses lèvres.

Je restais encore muet dans le cab qui nous ramenait à notre logement. Trop de choses se bousculaient dans mon esprit. Ce fut Holmes qui rompit ce silence de cathédrale.
« On dirait, Watson, que ce…divertissement ne vous a pas laissé insensible ?
- insensible ? Je suis effaré et choqué … Comment le directeur du plus prestigieux théâtre de Londres a-t-il pu mettre à l’affiche cette pièce. Ne serait ce que pour une seule et ultime représentation, comme c’est le cas.
- Moi ce qui me choque, c’est que l’acteur qui joue votre rôle est légèrement bedonnant, après tous les efforts que vous avez fait pour retrouver votre taille de jeune homme » fit Holmes, amusé.
Je lui jetai un regard outré
« Je suis un homme tolérant d’habitude…Mais là je pense qu’on aurait du censurer cette pièce. Voir nos deux corps gisant sur scène m’a fait froid dans le dos… Je crois que je ne verrais plus Mrs Hudson de la même façon. Cet acteur qui joue Moriarty m’a glacé le sang… Il « sonnait » tellement vrai…
- sur ce point là je vous rejoins, mon cher ami. Il sonnait vrai parce ce que… Il est le VERITABLE Moriarty… »
J’ouvris de grands yeux et aucun son ne pu sortir de ma bouche… Holmes reprit :
« Sans vous le dire, j’avais déjà mené ma petite enquête… J’avais trouvé bizarre les invitations et les relances incessantes pour participer à ce spectacle…Ca m’avait mis la puce à l’oreille… Après quelques investigations j’ai découvert le pot aux roses… Mais j’étais curieux de voir la suite des évènements.
Et puis si vous avez encore le programme, vous verrez que le nom de la troupe qui jouait ce soir s’appelle : La Compagnie du Petit Caporal… Vous savez quel est le surnom que j’ai donné à Moriarty : le « Napoléon du crime »… Et quel était le surnom de l’Empereur… le petit Caporal. De plus, son nom de scène est Jimmy Sarrateo…le parfait anagramme de « James Moriarty ».
- pourquoi ne pas l’avoir arrêté, alors ?
- Il y avait trop de monde ce soir, cela aurait pu être risqué pour le public. Ce n’était ni le moment, ni le lieu… Il m’a lancé comme un défi, Watson, un avertissement. N’ayez crainte, le chemin sera encore long, rempli d’embûches… Il sera à la hauteur de cet ennemi… dangereux et redoutable… C’est ce qui fait le sel de notre combat,» me répondit paisiblement Holmes…
Et nous restâmes ensuite silencieux jusqu’au terminus. Au 221 B Baker Street…

FIN

(Sur l'image, on peut voir Mark CAPRI dans le rôle D'Holmes dans THE FINAL ADVENTURE, pièce de théatre datant de 2006)

samedi 16 janvier 2010

SHERLOCK HOLMES DANS TOUS LES MEDIAS

Comme nous le disions dans un article précédent, l'année 2010 sera exceptionelle pour notre héros, et ce dans tous les médias.
D'abord biensur le film de Guy Ritchie que nous attendons impatiamment (sortie officielle le 3 février).
Le téléfilm avec Ben Syder nous nous avons deja parlé, et la nouvelle série produite par la BBC avec Benedict Cumberbatch (Holmes) et Martin Freeman (Watson).
Et fin Janvier sortira  aux éditions Soleil, dans la collection 1800, SHERLOCK HOLMES ET LES VAMPIRES DE LONDRES.
Cette bd, en deux tomes, narrera la lutte contre des vampires diaboliques du célèbre détectivre après son retour et son combat mouvementé aux chutes de Recheinbach.

Sur la couverture, nous pouvons voir que le dessinateur s'est inspiré de Michael Caine ( pas dans ELEMENTAIRE MON CHER LOQUE HOLMES, mais plutôt de son rôle d'inspecteur dans la mini série de 1988: JACK L'EVENTREUR).

mercredi 9 décembre 2009

LA SERIE DE 1979



SHERLOCK HOLMES AND DR WATSON est une production americano-polonaise datant de 1979. Elle comportait 24 épisodes de 25 minutes chacun basée avec pour la plupart des histoires originales.
Plusieurs de ces épisodes furent réalisés par de grands noms de la Hammer comme Val Guest, Freddie Francis, Peter Sasdy ou encore Roy Ward Baker et fut produite par Sheldon Reynolds. Ce même Sheldon Reynolds qui avait deja produit une série sur le même thème appelé sobrement SHERLOCK HOLMES en 1954 avec Ronald Howard dans le rôle titre.
Là c'est Geoffrey Whitehead (sosie de Dominique de Villepin) qui interprète le locataire de Bakerstreet. Whitehead est né en 1939 dans le Yorshire en Angleterre et est un vieux routard de la télévision et de la scène anglaise. Il a recemment joué dans un téléfilm en 2006 sur la jeunesse de Margareth Tatcher( oui je sais ça fait rêver comme sujet).
Son bras droit le Dr Watson est quand a lui inteprété par Donald Pickering.
Patrick Newell a la bonhommie bien connu puisqu'il fut "mère grand " dans CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR endossait la redingote de l'inspecteur Lestrade.
2 autres choses sont a signalées dans un des épisodes on peut voir Richard Greene qui fut aussi Sir Henry De Baskerville 40 ans avant dans le film avec Basil Rathbone. Et puis curiositél'ecrivain Anthony Burgess l'auteur d'ORANGE MECANIQUE fut nommé consultant sur la série.
Difficile de juger la série puis que je ne l'ai jamais vu mais les acteurs ont l'air tres pres deja physiquement de leurs personnages. On peut voir le générique et un extrait sur You tube: http://www.youtube.com/watch?v=Fj72R-dRXP8

lundi 7 décembre 2009

SHERLOCK HOLMES CONTRE MORIARTY


De temps en temps nous irons à la rencontre d'une pièce etrangère sur notre héros... Celle si s'appelle SHERLOCK HOLMES: THE FINAL ADVENTURE et a été joué en 2007 notamment à Détroit. On sait qu'elle a reçu l'Edgar Allan Poe Award et a été nommée dans les 10 meilleures produictions de la saison 2007 (source Oackland University).
Dans cette pièce Holmes campé par Richard Marlatt poursuit son plus fidèle ennemi: le professeur Moriarty, joué lui par Thomas D Mahard.

dimanche 6 décembre 2009

CHRISTOPHER LEE, ACTEUR HOLMESIEN PAR EXCELLENCE

Christopher Lee (87 ans) est le dernier grand acteur vivant des années Hammer. La Hammer, cette célèbre société de production fondée en 1934 par William Hinds et Enrique Carreras (mais non! pas le fils de julio...suivez un peu!). Société qui produira deux films sur Holmes ou joue dedans Christopher Lee. D'abord en 1959, LE CHIEN DES BASKERVILLE, film mythique avec Peter Cushing dans le rôle titre. Lee incarne quand a lui le jeune et friguant Sir Henry de Baskerville. Puis enfin c'est la consécration, il obtient le rôle du detective dans SHERLOCK HOLMES ET LE COLLIER DE LA MORT  coproduit avec l' Allemagne et toujours réalisé par Terence Fisher. Ce film d'ailleurs ne laissera pas un souvenir impérissable aux fans du détective.
Hors des productions Hammer, Lee aura rendez vous encore 3 fois avec Sherlock Holmes.
En effet, en 1970 il incarne un excellent Mycroft Holmes dans LA VIE PRIVEE DE SHERLOCK HOLMES.

En 1985, avec son phrasé et sa classe toute anglaise, il est le narrateur et le présentateur d'un très bon documentaire que l'on a vu en France sur Planète: LES 1000 VISAGES DE SHERLOCK HOLMES .
Enfin en 1991 il endosse une nouvelle fois le manteau du célèbre détective dans deux téléfilms SHERLOCK HOLMES ET LA DIVA et INCIDENT AUX CHUTES VICTORIA.
Lee est  célèbre par de nombreux autres rôles. Déja il reste le plus connu des Dracula qu'il a interprété à 11 reprises. Il fut aussi le diabolique et sinistre Fu Manchu par 5 fois. Et in interpréta deux autres mythes du cinéma d'horreur: la momie et le monstre de Frankenstein.
Nous ne pouvons oublier d'autres rôles très marquant comme celui de Raspoutine, de Scaramanga dans L'HOMME AU PISTOLET D'OR, de Saroumane dans la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX ou du comte Dooku dans les deux derniers STAR WARS.
Christopher Lee reste un des derniers survivants d'un certain age d'or du cinéma.
Bref un grand monsieur (par la taille 1m96) mais surtout par le talent.